Se former pour faire des savons artisanaux de qualité
J’ai commencé à m’intéresser à la savonnerie artisanale à froid d’abord en tant qu’utilisatrice de ces supers savons, vers les années 2010. Ensuite, en 2017, j’ai cherché à fabriquer mes propres savons, de manière expérimentale, dans ma petite cuisine familiale, à l’aide de livres grand public. Recevant beaucoup de compliments de mes proches et même des demandes pour m’en acheter, et étant parallèlement en pleine recherche de reconversion suite à un accident de la vie, j’ai commencé à envisager d’en faire mon métier.
J’ai donc décidé de me professionnaliser en suivant des formations en savonnerie à froid et en règlementation cosmétique, puis j’ai décidé de faire le grand saut !
Installation de la savonnerie
J’ai installé mon petit atelier de savonnerie sur mon lieu de vie, dans un local à rénover d’une vingtaine de mètres carrés.
Il a vu le jour au printemps 2021 après quelques mois de travaux pour le mettre aux normes :
- Compartimenter la surface afin de respecter les différentes zones : d’habillage, de fabrication, de stockage des matières premières, de stockage des produits finis, etc.
- Le rendre lessivable et désinfectable : pose d’un carrelage, de crédences inox au-dessus des plans de travail, etc.
Puis il a fallu l’équiper !
Ça ressemble à une cuisine finalement, mais avec un mixeur professionnel, une marmite et des ustensiles aux tailles adaptées aux besoins de la production, des balances professionnelles, etc.
J’ai aussi acheté des moules et des découpeurs auprès d’une artisane savonnière : le grand luxe pour travailler confortablement et réaliser des savons calibrés, plutôt réguliers.
Et mon équipement « phare », celui dont je ne pourrais me passer car il me permet tout simplement de travailler avec mon handicap : ma super table élévatrice ! Elle me permet de ne pas avoir à soulever de charges : je roule, je la monte ou la descends, tire ou pousse selon mes besoins mais je ne porte quasiment rien ! Incontournable dans ma situation.